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L'index renvoie aux occurrences, dans la Base Échantillon, des principales indications de catégorie grammaticale et de filiation sémantique et marques d'usage. Ces dernières comprennent les marques fonctionnelles (qui concernent, soit l'usage normal, soit une restriction d'usage générale dont la nature -- sémantique, syntagmatique ou pragmatique -- sera précisée par d'autres formules cooccurrentes), le registre (ou niveau de langue), l'usage diachronique, la fréquence d'emploi et le domaine socio-professionnel (ou usage technique). Pour toutes les classes, il est donné des contextes d'une ligne (KWIC); pour les marques d'usage technique, il a été ajouté aux contextes KWIC un lien qui renvoie au texte du dictionnaire, ce qui permet d'avoir un contexte plus large. Pour chacune des unités des autres classes, il est donné à l'endroit du fichier des contextes KWIC un lien direct renvoyant à la base Académie indexée sous TACTweb avec la syntaxe de la requête nécessaire pour faire afficher des contextes plus larges. Dans certains cas, la syntaxe proposée ne rend que les contextes voulus; dans d'autres, l'utilisateur aura à rejeter quelques occurrences de telle ou telle forme textuelle non pertinentes (problème de l'homographie).
Les marques techniques deviennent plus nombreuses et plus précises d'édition en édition, en conséquence surtout d'une codification accrue du texte. La formule à la mer, qualifiant, dans les deux premières éditions, gros temps et vent frais, peut être considérée, soit comme un trait situationnel (cf. en parlant de), soit comme une marque d'usage géolinguistique; à partir de la 6e édition, gros temps est qualifié de terme de marine (plus technique que géographique), alors que la localisation de vent frais est supprimée dans la 3e édition.
Pour ce qui est des indications de fréquence, certaines sont absolues (peu usité, peu d'usage), d'autres relatives (quelquefois, rarement sans, plus rarement, acceptions les plus usitées). Seules les premières ont été mises sous la rubrique des marques de fréquence; les secondes, qui relèvent plus du fonctionnement du mot-vedette que de la fréquence lexicale, sont rangées parmi les marques fonctionnelles.
La marque proverbialement (et ses variantes, surtout prov.) indiquerait, dans la tradition lexicographique de l'Académie, à la fois le haut degré de lexicalisation d'une unité phraséologique (information sémantique) et son statut d'unité courante de niveau neutre (registre). Elle est classée ici avec les marques de registre. Prov. est souvent combinée avec d'autres marques: 186 occurrences sur un total de 454 dans la Base Échantillon -- 159 fois prov. et fig. ou variantes (éditions 1-8); 6 fig. et prov. (éds 1-5); 8 prov. et bass. (éds 1-4), qui deviennent 8 prov. et pop. (éds 5-7); 5 prov., fig. et pop. (éds 6-8).
Certains mots utilisés dans les marques sont polysémiques: pour prendre l'exemple de guère, guère en usage et guère que seraient des marques de restriction d'usage générales, alors que plus guère serait une marque temporelle. Le mot usage s'emploie dans plusieurs formules différentes: mot d'usage (normal), plus d'usage (temporel), peu d'usage (fréquentiel), n'a d'usage que (restriction générale), point en usage (usage nul).
Le classement offert ici ne peut être qu'approximatif. Il se veut avant tout un outil d'exploration de la base.
Cette discussion des marques dans le Dictionnaire de l'Académie est en partie informée par: L. Dagenais, "Les marques d'usage de nature fonctionnelle: le Dictionnaire de l'Académie (1932-5, 1985)", à paraître dans les Actes du Colloque sur le Dictionnaire de l'Académie française (Paris, nov. 1994); G. Godin, "L'appareil des marques d'usage dans le Dictionnaire de l'Académie française (8e éd., 1932-5)", mémoire de maîtrise (U. de Montréal, 1995).