3. Acanthe
Le mot acanthe, comme c'est le cas des phytonymes en général, se trouve
engagé dans un réseau onomasiologique complexe. La plante connaît une
variété de dénominations en français et en latin classique et moderne,
insuffisamment répertoriées par les dictionnaires historiques, notamment en ce qui
concerne la variante branche hircine. L'importance de cette plante à la
Renaissance est due au fait qu'elle sert de motif architectural sur les chapiteaux corinthiens. Le
texte du traité de Vitruve dans la traduction de Martin contient des illustrations des
motifs de la feuille et de la fleur d'acanthe; l'illustrateur du texte, Jean Goujon, commente
ces figures dans une notice donnée en appendice. Dans les dictionnaires de la
Renaissance et du XVIIe siècle, il est plus question des
dénominations de la plante que de l'emploi du mot acanthe en architecture. La Note
d'auteur réunit les analyses faites à partir des données dictionnairiques
et textuelles et des recherches menées dans d'autres documents informatisés ou
imprimés et elle en fait la synthèse; par la suite, cette note sert à la
rédaction d'une Note d'expert qui est destinée à être
intégrée aux bases diffusées. Pour le mot acanthe, la note d'expert
rend compte et du référent et de ses dénominations linguistiques. La Note
d'auteur (terminologie du logiciel WordCruncher) constitue en fait une note faite par le
lecteur, c'est-à-dire l'utilisateur de la base, stockée dans un fichier et
associée à la Base de dictionnaires ou/et à la Base de textes par un ou
plusieurs liens hypertextuels. La Note d'expert, rédigée par les spécialistes
des sujets traités dans la base hypertextuelle, peut, de façon générale,
donner des informations d'ordre linguistique, historique, bibliographique, etc., selon le type de
public visé.
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