Interrogation de la base critique associée à partir de l'alinéa OFFENSEUR (DAF,1694)
Document 2.
Les Sentiments de l'Académie sur le Cid,
1637:
«L'Observateur a quelque fondement en sa reprehension, de
dire que ce mot offenseur n'est pas en usage.
Toutefois estant à souhaiter qu'il y fust, pour
opposer à offensé, cette hardiesse
n'est pas condamnable.»
Document 3.
Ménage, Observations sur la langue
françoise, 1675, p. 301 (= 1672, p. 244)
«M. Corneille s'est servi de ce mot [...]. Il est vray
qu'il en a esté repris par M. de Scudéry,
mais il est vray aussi qu'il en a esté
justifié par Messieurs de l'Académie
françoise dans leurs Sentimens sur le Cid. Et
aprês cela, je ne croy pas que personne doive faire
difficulté de s'en servir: &
particulièrement en vers.»
Document 4.
Pas de commentaire dans Thomas Corneille, Notes sur les
Remarques de Vaugelas, 1687, ni dans les
Observations de l'Académie françoise sur
les Remarques de M. de Vaugelas, Paris, 1704
Document 5.
Synthèse d'une consultation dans ARTFL, sur un
échantillon de textes publiés entre 1600 et
1685: seulement deux occurrences attestent l'emploi conjoint
d'offenseur et d'offensé (Le Cid,
1637 et Les entretiens solitaires , G. De
Brébeuf, 1660) contre neuf occurrences
d'offenseur employé seul: 3 dans le t. 2 de
l'Astrée, H. d'Urfé, 1610, 2 dans Le
Cid, 2 dans la Thébaide, Racine, 1664 et 3
dans l'Abrégé de la Philosophie de
Gassendi, Bernier, 1684.