Gilles Ménage (1613-1692), grammairien et lexicographe

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Guez de Balzac et Ménage

Jean Jehasse

Saint-Étienne

La correspondance de Balzac, notamment avec Chapelain, éclaire la formation de la personnalité et le développement de l'œuvre de Ménage [1]. Quand ils se rencontrent en 1636 à l'occasion d'un prêche de François Ogier, -- le coauteur de l'Apologie pour Monsieur de Balzac --, en l'église Saint-Cosme, le jeune humaniste angevin, devenu avocat à Paris, a seize ans de moins que son célèbre aîné, alors tout proche de la quarantaine [2]. Sans doute Balzac se souvient-il de sa propre jeunesse, et de la fameuse année 1624 qui vit sa gloire avec la publication des Lettres. Il accueille familièrement Ménage :

Déjà « Docteur » en grec et en latin, et fort habile en langue italienne, Ménage savait, comme Balzac, briller dans la conversation notamment par des « responses ingénieuses » méritant « d'être alléguées » [4]. Sans doute multiplia-t-il aussi les éloges dithyrambiques sur le Discours sur une Tragédie de Monsieur Heinsius intitulée Herodes Infanticida qui venait de paraître (1636). Il encouragea en tout cas, par une compétence déjà affirmée, Balzac dans son évolution vers les épîtres latines et la poésie latine qu'illustre Ioanni Ludovici Balzaci Epistolarum Liber Unus placé à la suite du Recueil de Nouvelles Lettres de 1637 [5]. Aussi bien Balzac que Ménage devaient rester fidèles au souvenir de ce premier contact.

Ménage avait pourtant deux gros défauts, contre lesquels Chapelain mettait en garde un Balzac éloigné de la vie parisienne. Non seulement il était « mesdisant », « satyrique » à la façon de Juvénal et de Martial, si éloignés de l'humour horatien, mais il s'en vantait :

Aussi était-il craint. Tallemant va jusqu'à dire

Ce que confirme Chapelain :

Et dont Balzac tire la leçon :

Plus grave encore est le soupçon d'érudition indigeste, sinon de pédantisme. Ici encore Chapelain met Balzac en garde :

Or le duc de La Rochefoucauld a révélé à Balzac que la marquise de Sablé, -- cette autre « Vittoria Colonna » -- « tient le petit homme que nous connoissons pour un petit fou ». Sur quoi Balzac tente de défendre son protégé :

Mais Chapelain, non sans finesse, rappellera l'opposition des deux mondes, et la difficulté de « civiliser la Doctrine » dont se réclamait Balzac :

Telle sera donc la double émulation qui va entraîner Balzac et Ménage. L'un va ouvrir le jeune humaniste au goût de la Cour, et le tournera vers un humanisme non seulement français, mais à la française. Le second fera profiter son aîné de ses relations érudites, et l'encouragera à cultiver la prose et la poésie latine. C'est l'heure aussi, notons-le, où Costar tourne Voiture vers l'Humanisme dans leurs Entretiens.

Balzac utilise donc Ménage comme « sarbatane », disons comme intermédiaire, avec les cercles érudits [13]. C'est Ménage qui lit à l'Académie Putéane le Ludus Poeticus, De Hypercritico Galeso, que lui a dédié Balzac :

Mais peut-être y a-t-il ici quelque malice de Balzac, qui haïssait Guyet depuis que ce dernier l'avait évincé auprès du cardinal de La Valette : « hypercritique », en gréco-romain, désigne depuis Scaliger la Critique suprême et sublime, mais le mot a déjà depuis Mademoiselle de Gournay un sens péjoratif en français [15]. En tout cas Ménage l'informe de Saumaise, de Lhuillier, d'Ablancourt, et transmet à Corneille la très belle lettre française sur Cinna. Mais Ménage est encore l'un des « courtisans reglez » de Grotius [16], et c'est lui qui dédicacera à la Reine Christine de Suède les Carminum Libri Tres suivis des Epistolae Selectae de 1650.

Intermédiaire fidèle, Ménage est aussi conseiller avisé :

Ménage lui devient progressivement « tres cher », « ou, en la langue de Mamurra, Dulce decus meum », « nostre cher et incomparable Mr Menage », « quem medullitus diligo » [18].

Aussi en suit-il la carrière littéraire avec une scrupuleuse attention. Ménage hésite à lui adresser sa première œuvre critique, la Response au Discours sur l'Heautontimoroumenos de Térence qui réfute l'abbé d'Aubignac sur la durée de la pièce :

Cette « humeur mordante » (Tallemant) trouva davantage encore à s'exercer aux débuts de la Régence dans l'affaire Montmaur, ce professeur de grec au Collège Royal qui avait critiqué le Coadjuteur. Or ce dernier, sur la recommandation de Chapelain (poussé par Balzac ?), l'avait reçu auprès de lui « de fort bonne grâce ». Aussi Ménage groupa-t-il toute une cohorte de poètes -- Sarasin, d'Alibray, Valois, Scarron, -- qui s'en prirent au « Pédant » avec une violence inouïe [20]. Au reçu d'une copie, Balzac félicite aussitôt Ménage :

Mais un peu plus tard, l'impression faite, il est beaucoup plus réservé devant Chapelain, et attend davantage de son protégé :

C'est qu'il s'agit d'un centon retraçant en latin une vie à la fois réelle et imaginaire selon les canons consacrés : origine, physique, mœurs, carrière. Cette reprise en prose de tous les thèmes de l'Antiquité, et de la Renaissance, sur le pédantisme est précédé d'une Métamorphosis en vers, placée sous le patronat de Perse et l'image du perroquet. Balzac en a pu goûter la dédicace infiniment flatteuse, le qualifiant « d'honneur de l'Eloquence et moelle de la Persuasion, supérieur à la faconde d'Hermès chez les Dieux. » Mais il a surtout jugé maladroite cette attaque trop personnelle, et préjudiciable à l'Humanisme moderne et mondain qu'il proposait. Il semble s'amuser du « sonnet mesdisant » que fait courir François Ogier contre Ménage :

Aussi Ménage tente de l'apaiser par « un billet », et une Ode également dithyrambique, ajoutée à la belle édition in-4° reprenant l'ensemble des pièces du Mamurra en 1644 [24]. Et Balzac, depuis toujours hostile à l'Académie, épousera sa nouvelle querelle contre Boisrobert :

C'est que Balzac pouvait être dépité du succès du Mamurra qui reprenait, en forçant le trait, son Barbon, entrepris contre Guyet dès les premières Lettres, remis en chantier, et adressé, dès 1638, à Chapelain qui l'en félicite :

Balzac entend donc bien affirmer sa supériorité en justifiant contre le pédantisme un véritable Humanisme français et à la française :

Paru quatre ans plus tard, et bien entendu dédié à Ménage, le Barbon s'affirme comme un plaidoyer moderne et mondain [28] :

Enraciné dans le goût français, il s'élève au niveau intemporel et universel de la Raison :

Dépassant les attaques personnelles, Balzac veut donner à rire :

Roger Zuber a bien montré les pouvoirs de cette esthétique de « fragmens » et du grandissement épique dans la lignée de Rabelais. Et surtout l'allégeance à l'Humanisme dans le respect du bon sens et de l'urbanité [29]. C'est une leçon qu'entendra Ménage dans ses Miscellanea de 1652, où les Poésies Françoises, -- épîtres, églogue, idylle, ode, et même dans un texte édulcoré La Requeste des Dictionnaires à Messieurs de l'Académie Françoise, -- font suite aux poésies latines et grecques.

Dans ces Miscellanea la part de Balzac est prépondérante : non seulement lui sont dédiés la « Metamorphosis », une odelette sur « Un anneau d'or donné par Balzac en étrenne », une attaque contre Macrin (= Montmaur) et l'ode louangeuse sur « le Père et le Prince de la Persuasion Gallique », mais il est célébré par un « Epistolium » adressé à Chapelain comme « le plus disert des Erudits, et le plus docte des Eloquents ». L'édition de 1668 fera onze renvois à son nom. Les compliments, reconnaissons-le volontiers, sont stéréotypés. Balzac est

Moins prolixe Balzac ne lui adressera, en plus de la pièce célébrée chez les Du Puy, De Hypercritico Galeso, et un remerciement sur Mamurra, qu'une élégie insérée dans une épître latine regrettant qu'Heinsius soit retenu à Rome : on en mesure la sincérité [30] !

C'est pourtant à Ménage que Balzac doit la publication en 1650 des Épîtres et Poëmes latins précédés d'une importante dédicace à la Reine Christine [31]. Ingénuité ou malice, il s'efforce de justifier ces Épîtres d'être « trop soignées et arrangées, et trop peu faciles ou familières », et ces Poëmes de manquer peut-être de cette « principale vertu de la Poésie comme de la Prose qu'est la clarté » ; or pour les anciens est « inhérente à l'expression poétique une certaine obscurité ».

Ménage se fait ici plus moderne et mondain que Balzac, et illustre une remarquable évolution de l'Humanisme français.

Cette évolution marque le mécénat, un humanisme placé sous le sceau de l'urbanité, et déjà sensible, enfin un humanisme où se fait entendre la voix des femmes.

Le seul mécénat qui peut « nourrir » un client par des grâces et prébendes effectives est le pouvoir central, et Balzac regrettait qu'au lieu de suivre d'Épernon son père ne soit devenu conseiller d'État [32]. Les autres mécènes s'attachent librement des écrivains ou artistes qui les peuvent quitter comme Ménage laissera Retz pour Servien et Mazarin. Mais le coadjuteur avait réuni ce qu'on appellerait une équipe pour se défendre contre Montmaur et sans doute, comme le note Antoine Adam, des De Mesme. Déjà un Ménage « ne voulait plus de maître » (Tallemant).

L'Humanisme reste ainsi vivant par de petits cercles qui au gré des passions et des intérêts se font et défont. Il se fait en quelque sorte jeu de société. Si les poésies latines de Ménage sont des centons, elles répondent à l'attente et à la surprise d'un groupe de connaisseurs qui reconnaissent les emprunts, les apprécient, les amendent, et plus tard les reprennent dans d'autres perspectives. C'est toujours un honneur que d'être cité :

Ce n'est plus un Humanisme de recherche tel que l'avaient pratiqué les deux Scaliger, Casaubon, et encore Saumaise, qui apportaient des éléments nouveaux. Comme pour le dogme chrétien, ces érudits selon le mot de Balzac préfèrent « vivre de leurs rentes » [34]. L'ingéniosité prime, et suscite par émulation une cascade de reprises ou corrections, aux trois degrés de la conversation, du texte manuscrit, enfin des successives publications reconnues. Mais ces trois degrés permettent une exaltation de l'esprit et du cœur que Marc Fumaroli a soulignée d'après Fortin de la Hoguette au cabinet des frères Du Puy [35]. L'Humanisme français s'oriente vers la critique littéraire fixant le « biais » ou juste point de perspective qui mette en « belle lumière » et sous un « jour nouveau » un sujet déjà connu [36]. Telle était l'ambition de Balzac dans sa polémique contre Heinsius, et celle de Chapelain dans la querelle du Cid [37].

Mais le sentiment et la passion jouent leur partie dans ces petites sociétés. Curieusement ces érudits inclinent vers la poésie, et s'annexent le vocabulaire amoureux des élégiaques latins. Le sel de la « Raillerie » et le piquant de « l'Urbanité » sont tout pénétrés d'une tendresse qui n'ignore ni le dépit ni la jalousie. « Mes amours, M. Conrart & M. Ménage » écrit Balzac [38]. Une lettre à Ménage lui fait revivre l'émotion et les pleurs de joie de son « très cher Amy » :

Cette société d'hommes assume ainsi des valeurs en vogue dans les milieux féminins. Ce n'est pas que le rôle grandissant des femmes soit accepté sans résistance ou répugnance. En 1638 encore, Chapelain s'en prend violemment à la vicomtesse d'Auchy :

Et Balzac de renchérir dans les termes mêmes qu'emploiera Molière contre les femmes « Docteurs » [41]. Mais pour tous deux la société féminine est sans prix quand ils évoquent le salon de Madame Desloges et le salon d'Arténice, où s'épanouit l'« Urbanité » dans toutes ses composantes [42]. Dans un premier temps, ce sont de rares exceptions :

Chapelain pose alors les deux exceptions qui lui sont les marquises de Rambouillet et de Sablé :

Mais il n'est pas déjà sans comprendre que ce goût féminin impose un naturel débarrassé des figures et des conventions humanistes. Telle lui paraît « la façon d'escrire » de la marquise de Sablé qui évite toute « affectation » :

« Précepteur » de grandes Dames raffinées, comme madame de La Fayette et la marquise de Sévigné, Ménage, d'une génération plus jeune, se pliera plus volontiers au goût nouveau. Ne voyons pas un hasard dans son « Histoire des femmes philosophes » qu'il dédiera à la jeune madame Dacier [44]. Non seulement l'Humanisme en France se refusera à l'affectation. Mais après la mort de Balzac, il répugnera même à l'éloquence, en se coulant dans une prose objective où les choses se présentent comme adéquation pure de l'Idée.

Pierre Bayle nous apparaît ainsi comme un bon juge :

Telle sera la métamorphose de l'Humanisme en Classicisme louisquatorzien.


Bibliographie

LJC = Lettres de Chapelain : voir note 1.

LJLG = Lettres inédites : voir note 1.

OC = Œuvres complètes : voir note 1.

Fumaroli, Marc (1991). « La "conversation" au XVIIe siècle : le témoignage de Fortin de la Hoguette », L'Esprit et la Lettre, Mélanges offerts à Jules Brody. Tübingen, p.93-105.

Jehasse, J. (1981). « Critique et raillerie », L'automne de la Renaissance, 1580-1630, XXIIe Colloque international d'études humanistes, Tours, 1979. Paris, Vrin, p.83-99.

Jehasse, J. (1988). « Balzac et l'art de la critique littéraire », XVIIe siècle 159, p.129-39.

Jehasse, J. & B. Yon (1982). Guez de Balzac, Livre unique d'épîtres latines, 1637. Saint-Étienne.

Zuber, R. (1990). « Singularité du Barbon. Le comique et la critique », XVIIe siècle 168/3, p.317-28.


Notes

1. La correspondance de Balzac a une triple provenance : a) les Œuvres Complètes de 1665 ; b) les Lettres à Chapelain, d'après une édition posthume de 1659, également insérées dans les Œuvres Complètes, Livres 17-22, sans doute raccourcies et édulcorées ; c) les Lettres inédites publiées par Tamizey de Larroque en 1873, beaucoup plus libres, pour les années 1643-1647. La correspondance de Chapelain, également inédite, a été publiée par Tamizey de Larroque en 1880. Seules ces deux dernières éditions donnent des datations exactes, Balzac multipliant les « antidates » pour faire une « œuvre » de sa correspondance. Nous donnons donc en référence : Œuvres Complètes = OC ; Lettres inédites = LJLG ; Lettres de Chapelain = LJC.

2. Balzac (1597-1654) et Ménage (1613-1692) n'ont été en relation qu'une quinzaine d'années à partir de 1636.

3. Menagiana 1694 : 132-3.

4. OC, XXI, 29, p.834 (le nom propre est omis).

5. Jehasse & Yon 1982.

6. LJC, p.493 (1639).

7. Tallemant des Réaux, éd. Pléïade, t.2, p.323.

8. LJC, p.498 (1639).

9. OC, XXI, 6, p.813 (le nom est omis).

10. LJC, p.548 (1639).

11. OC, XXI, 3, p.811 (le nom est omis).

12. LJC, p.487-8 (1639).

13. Le mot est de Chapelain, LJC, p.724.

14. LJC, p.708 (1640). Cette pièce est dans les Œuvres Complètes, t.II/2, p.14-5.

15. Mlle de Gournay, Deffense de la Poesie, L'Ombre, 1626, p.573. Balzac parle avec éloge de « l'hypercritique Victorius », LJLG, p.808 (1647). Chapelain parle des vers « où vous descrivez si noblement la critique de Mr Guiet », LJC, p.727 (1640).

16. LJC, p.448 (1639).

17. LJLG, p.408 (1643).

18. LJLG, p.421 (1643), 586 (1644).

19. LJC, p.664 (1640).

20. V. Tallemant, éd. Pléïade par A. Adam, notes p.1180.

21. OC, t.1, p.525, L. XII, 1.

22. LJLG, p.443-4 (15 nov. 1643). La bibliothèque de l'Arsenal conserve reliés ensemble 9 livrets, consacrés à la « Vita », « Métamorphosis », dédiées à Balzac ainsi que l'Ode In Macrinum Parasitogrammaticum très laudative : Galliae summum decus eloquentiae Balzaci, cuius stupefactus Orbis / Gloriam fandi, celebresque cartas / Pronus adorat... (Ars. 4 BL 4902). Les Miscellanea de 1652 placeront la « Métamorphosis » en tête, juste après la dédicace à Montausier.

23. LJLG, p.475 (21 janvier 1644). Sonnet cité par A. Adam.

24. LJLG, p.530 (13 juin 1644) : « [...] je luy rendrois du françois pour du latin [...] ».

25. LJLG, p.752 (1646). La « satyre » est la « Requeste des Dictionnaires ». Hostile depuis toujours à l'Académie, Balzac aurait pu en connaître une version antérieure depuis 1636, l'année de ses premières relations avec Ménage.

26. LJC, p.267 (11 juillet 1638).

27. LJLG, p.528 (6 juin 1644).

28. Lettre-préface à Ménage, OC, t.2, p.689-90. Balzac reste fidèle à l'esthétique de la « Raillerie » comme couronnement de l'Urbanité (v. Jehasse 1981).

29. Zuber 1990.

30. Ad Marcum Licinium De vita Mamurra &c, OC, II, 2, p.22. Epistolae Selectae, xiii, in OC, II, 2, p.60 = Épîtres Latines choisies (éd. J. Jehasse & B. Yon, 1990), p.74-6.

31. OC, II, 2, en tête des Carmina et epistolae = Épîtres Latines (éd. J. Jehasse & B. Yon, 1990), p.161-8.

32. OC, I, p.695, L. XVI, 28, à Ménage, 1644 (?).

33. LJC, p.665 (1640).

34. « Il vaut bien mieux vivre de ses rentes, & jouïr à son aise de leurs peines » (Socrate Chrestien), « De la trop grande subtilité dans les choses de la Religion » (OC, II, p.224).

35. Fumaroli 1991 (le cabinet des frères Dupuy).

36. Jehasse 1988.

37. LJC, p.194 (25 janvier 1638) : « je vous confesseray que j'en tiens le biais de l'introduction adroit, ayant à choquer le jugement de la Cour et du Peuple... ».

38. OC, p.807 (1639), L. XX, 28.

39. OC, p.626-7 (1639), L. XV, 1.

40. LJC, p.221 (1638).

41. OC, p.779, L. XIX, 25, contre « le Senat feminin » : « j'envoyerois filer toutes les femmes qui veulent faire des livres ».

42. LJC, p.381 (6 février 1639).

43. LJC, p.504 (1639).

44. Historia mulierum philosopharum, Ad Annam Fabram Daceriam, Scriptore Aegidio Menagio, 1690.