L. Dagenais, L'informatisation du D.C. : Saisie, post-édition et lecture. Conventions |
15.1. <TAILLE>, <POLICE> et point abréviatif, apostrophe, « traits d'union ». Principe de base. Le point abréviatif, l'apostrophe et tous les « traits d'union » (d'enclise, de mot composé et les tirets de syllabification) font partie intégrante du caractère ou du mot qui les précède. On les saisit donc toujours conformément à la police et à la taille de ce qui les précède, sans interruption de code [14].
Point abréviatif : | |||
« Mol. » | = | [ITALIQUE]Mol[ALT-249][Italique] | |
Apostrophe : | |||
« c'est » | = | [ITALIQUE]c'[Italique] | |
« d'un » | = | [ITALIQUE]d'[Italique] | |
« l'un » | = | [ITALIQUE]l'[Italique] |
Bien entendu, l'apostrophe n'est jamais affectée de la police italique quand le caractère qui le précède n'en est pas affecté. Ex. :
« l'Acad. » | = | l'[ITALIQUE]Acad[ALT-249][Italique] |
15.2.1. <ITALIQUE> et « traits d'union ». Exemple. S'il se présente des cas de mots liés par un « trait d'union » dont le premier mot seulement se trouve en italique, on saisit le trait d'union à l'intérieur du code italique puisqu'il appartient au mot de gauche, comme le point abréviatif et l'apostrophe. Ex.
Sur les majuscules minusculées à l'initiale de mot, cf. §1.1.1; sur la suppression de l'espace entre les guillemets et ce qui suit, §16.1.
Apostrophe :
Bien entendu, l'apostrophe n'est jamais affectée d'un attribut de taille quand le caractère qui la précède n'en est pas affecté. Ex. virtuel :
15.3.1. <TAILLE> et « traits d'union ». Exemple. S'il se présente des cas de mots liés par un « trait d'union » et dont seul le premier mot est affecté d'une taille particulière, on saisit le « trait d'union » à l'intérieur du code de taille puisqu'il appartient au mot de gauche, comme le point abréviatif et l'apostrophe. Ex. :
Sur la minusculation des caractères accentués, cf. §1.1.1; sur la taille des sous-adresses, §17.3.4.
15.4. Préséance du point abréviatif (« · ») sur le point de ponctuation (« . »). Dans tous les cas où un point abréviatif se confond avec un point de ponctuation (en fin de phrase ou de paragraphe), le statut de point abréviatif a préséance. Ex. :
Sur la transposition du « I » romain et sur la taille des chiffres, cf. §§7.1 et 7.4; sur la suppression de l'espace devant le crochet fermant et les signes de ponctuation, §16.1.
Il faut donc saisir le point abréviatif à l'intérieur du code <ITALIQUE> si le mot se présente en italique et à l'intérieur du code <PETIT> si l'abréviation se présente dans cette taille. Ex. :
BATÂILLE, col. dr., l. 3 :
BOÛE, 1re citation :
Sur la saisie des noms d'auteurs dans les citations en vers, cf. §§5.4, 16.4.1, 17.5.1 et 18.1.
15.5. Préséance du point abréviatif (« · ») sur le premier point de suspension. Quand le premier point de suspension peut jouer le rôle d'un point abréviatif, nous donnons préséance au statut de point abréviatif; cf. §13.2 pour des exemples.
16.1. Suppression des espaces. Nous supprimons l'espace qui, dans le texte imprimé, précède systématiquement les signes de ponctuation (à l'exception du point) de sorte à ne pas grossir inutilement les fichiers.
Dans le composant phonético-graphique, nous supprimons l'espace entre le crochet ouvrant et le caractère qui suit et entre le dernier caractère et le crochet fermant.
Quand il se trouve un espace après une parenthèse ouvrante ou devant une parenthèse fermante, on le supprime.
Sur la suppression de l'espace entre les guillemets et le caractère suivant, cf. §6.1; sur la suppression/le maintien de l'espace entre l'astérisque et ce qui suit, cf. §9.
16.2. Points de suspension. Nous collons les points de suspension sur le caractère qui les précède et supprimons l'espace entre chacun. Nous respectons toutefois leur nombre [15]. Ex. :
CRAINDRE, 621, §2, l. 8-9 : « P. Corneille la retranche . . . . . . . Mais [...] » > [...] la retranche....... [...]
Sur la préséance du point abréviatif sur le premier point de suspension, cf. §13.2.
16.3.1. Point de ponctuation (« . ») et point abréviatif (« · »). Sur la saisie de l'un et l'autre, cf. §13.1 et sur la préséance du statut de point abréviatif, §15.4.
16.3.2. Points de suspension et point abréviatif (« · »). Sur la saisie des uns et des autres, cf. §13.2. Quand le premier point de suspension peut jouer le rôle d'un point abréviatif, nous donnons préséance au statut de point abréviatif; cf. §13.2 pour des exemples. On saisit, conséquemment, CENSORIAL, l. 5 :
16.4. <TAILLE>, <POLICE> et ponctuation, crochets, parenthèses. Principe de base : principe d'économie. Les signes de ponctuation, les crochets et les parenthèses sont des entités indépendantes des mots (contrairement au point abréviatif, à l'apostrophe et aux divers « traits d'union »; cf. §15.1). Nous les saisissons donc très généralement à l'extérieur des attributs de taille et de police qui peuvent affecter les mots qu'ils suivent ou qu'ils précèdent.
Quand les signes de ponctuation, les crochets et les parenthèses sont affectés de la taille <PETIT> ou de la police <ITALIQUE>, nous les saisissons à l'intérieur des codes qui affectent les mots environnants s'il y a lieu (ex. ci-dessous). Il s'agit essentiellement d'économiser un nombre appréciable d'octets. On se gardera donc de désactiver inutilement un code. (On devra pourtant le faire dans un cas précis de séquence <TAILLE> + <POLICE>; cf. §21.2.1.)
16.4.1. <TAILLE>. Exemples. Hormis dans les citations en vers, la taille n'est jamais pertinente pour les signes de ponctuation; cf. §§6.4, 18.1, 18.3, et un exemple au §19.2.
Quand un nom d'auteur ou un titre d'oeuvre se présente en taille <PETIT> à la suite d'un vers, on le saisit à l'intérieur du code de taille qui affecte systématiquement les citations en vers (mais on en exclut le point de ponctuation final et on inclut le point abréviatif). Ex. :
BANDOULIER, §§2-3 : | |||
« | * Corneille écrit bandolier , et l'emploie dans une Tragédie : | ||
On a vu des Césars , et même des plus
brâves , Qui sortoient d'Artisans , de Bandoliers , d'Esclaves. Attila. » | |||
> | |||
[...] [TAB][PETIT] On a vu [...] [TAB]Qui sortoient [...], d'Esclaves. [Appui droite]Attila[Petit]. | |||
CAILLETTE, §3 : | |||
« | Où diable [...] [...] Un de ces merveilleux , gâtés par des câillettes. Méch. » | ||
> | |||
[TAB][PETIT] Où diable [...] [TAB][...] [TAB][...] [ITALIQUE]des câillettes[Italique]. [Appui droite]Méch·[Petit] |
Sur la suppression de l'espace devant les signes de ponctuation, cf. §16.1; sur la position des vers et des noms d'auteurs ou d'oeuvres qui les accompagnent, §§5.3, 5.4 et sur leur taille, §§17.5.1 et 18.1.
16.4.2. <POLICE>. Exemples. Nous préservons la police italique pour les signes de ponctuation qui, assez fréquemment, en sont visiblement porteurs (soit : « ; », « : », « ! » et « ? ») [16], de même pour les « [ », les « ] » et, virtuellement, pour les parenthèses. Nous saisissons ces caractères à l'intérieur de l'attribut italique qui affecte les mots environnants s'il y a lieu [17]. Ex. :
BABOUIN, d§2, l. 3-4 :
Les autres signes de ponctuation (le point non abréviatif, la virgule et les points de suspension), qui ne se présentent jamais de manière visible en italique dans l'imprimé, sont systématiquement saisis à l'extérieur de la police [18].
Sur la suppression de l'espace devant les signes de ponctuation, cf. §16.1.
Notes
14. Si une abréviation appelait le code d'intervention « µ », « µ » serait saisi immédiatement après le point abréviatif; de même si un mot à apostrophe exige sa présence, « µ » s'inscrit immédiatement après l'apostrophe (ex. « navoir » > n'µ avoirµ); sur « µ », cf. « Orthographe... », §2.
15. On en a trouvé de deux à sept dans le premier tome.
16. Le degré d'inclinaison de ces caractères est variable. Nous avons favorisé la lecture italique dans tous les cas équivoques.
17. Dans certains cas, l'italique commence à gauche d'un signe de ponctuation. Ex. CREVER, 629, §3, l. 5 :
CARACTÉRISTIQUE, 360, l. 8 :