L. Dagenais, L'informatisation du D.C. : Saisie, post-édition et lecture. Conventions |
18.1. <PETIT> et citations en vers, nom d'auteur ou d'oeuvre à leur suite. Rappel : les citations en vers, en petits caractères dans l'imprimé, sont saisies sans interruption du code <PETIT>. Le tout dernier caractère de la citation y compris les signes de ponctuation, les crochets et les parenthèses s'il y a lieu (cf. SAISIE..., §17.5.1) fait partie intégrante de la citation. De même, s'il y a lieu, pour les guillemets (§6.4), les chiffres (§7.4) et l'astérisque (§9.2).
Dans tous les cas où le nom d'auteur ou d'oeuvre qui suit la citation se présente en petits caractères, nous le saisissons à l'intérieur du code <PETIT> de la citation sans interruption (parallèlement pour « Id. » et « Ibid. »); cf. §17.5.1 pour des exemples.
18.2. <PETIT> et point abréviatif, apostrophe, « traits d'union ». Rappel : le point abréviatif, l'apostrophe et le trait d'union font partie intégrante du mot et, en conséquence, on les saisit dans la foulée de la taille du mot, sans interruption; cf. SAISIE..., §§15.1 et 15.3. Sur la préséance du point abréviatif sur le point de ponctuation et les points de suspension, cf. §§15.4 et 15.5.
18.3. <PETIT> et ponctuation, crochets, parenthèses. Rappel : les signes de ponctuation, les crochets et les parenthèses sont des entités indépendantes du mot mais nous les saisissons dans cette taille dans le cours d'une citation en vers; cf. §§16.4 et 18.3. Sur la préséance du point abréviatif sur le point de ponctuation et sur le premier point de suspension, cf. §§15.4, 15.5 et 16.3.
18.4. <PETIT> et <ITALIQUE>. Taille et police sont des attributs totalement indépendants. Ils se juxtaposent donc dans tous les cas pertinents; cf. §§17.2.2, 17.3.7. Sur l'ordre du codage <TAILLE> + <POLICE>, cf. §21.1.
18.5. <PETIT> et codes surnuméraires. Les erreurs de saisie indétectables à l'impression sont des plus pernicieuses. C'est notamment le cas des codes surnuméraires qu'il y a danger d'introduire aux étapes de correction de la frappe.
Ex. Supposons qu'on a saisi : « Mol· » en laissant le point abréviatif à l'extérieur du code [Petit] : il ne faut surtout pas corriger en insérant [PETIT] et [Petit] de chaque côté du point car le logiciel lira exactement la séquence et la tiendra pour différente de la séquence correctement saisie, soit :
Comme pour tous les codes, [PETIT] et [Petit] doivent figurer exactement de chaque côté de la séquence complète (abréviation, mot, locution, phrase, syllabe, selon le cas) sans interruption (cf. illustration en §18.6).
18.6. <PETIT> et principe d'économie. Rappel : les codes de taille encadrent la séquence complète affectée de l'attribut. Ex. BRÛLER, 325, 2e citation :
Imaginons une séquence du type "Liv. I, Ode", et une autre du type "Liv. I, Ode" : on comprendra que le chiffre accompagne le mot qui le précède, mais ce n'est bien sûr pas le cas de la virgule (cf. §§16.4, 18.3), soit respectivement :
Sur la saisie des citations référencées, cf. §§5.3, 5.4; sur le point abréviatif, §13; sur l'ordre <POSITION> + <TAILLE> + <POLICE>, § 21.3.
Rappel : sont transposés en capitales de taille <LARGE> les adresses, les renvois, les reprises d'adresses et les sous-adresses qui se présentent dans l'imprimé sous la forme : capitale moyenne initiale suivie de petites capitales subséquentes.
19.1. <LARGE> et apostrophe, « traits d'union ». Rappel : l'apostrophe et le trait d'union font partie intégrante du mot [25] et, en conséquence, on les saisit dans la foulée de la taille du mot, sans interruption; cf. §§15.1 et 15.3. Sur la préséance du point abréviatif sur le point de ponctuation et sur le premier point de suspension, cf. §§15.4, 15.5 et 16.3.
19.2. <LARGE> et ponctuation. Rappel : les signes de ponctuation sont des entités indépendantes du mot [26] et c'est toujours le cas pour l'attribut <LARGE>, qu'on interrompt systématiquement devant eux; cf. §§16.4, 16.4.1 et 17.3.5. Ex. :
Sur l'astérisque, cf. §9.1; sur la suppression de l'espace devant les signes de ponctuation, §16.1, sur l'interruption du code de police devant eux, §§16.4, 16.4.2 et sur la préséance du point abréviatif sur le point de ponctuation et sur le premier point de suspension, cf. §§15.4, 15.5 et 16.3.
19.3. <LARGE> et <ITALIQUE>. Rappel : taille et italique sont des attributs totalement indépendants. Ils se juxtaposent donc dans tous les cas pertinents; cf. §§17.2.2, 17.3.7. Sur l'ordre du codage <TAILLE> + <POLICE>, §21.1.
19.4. <LARGE> et codes surnuméraires. Rappel : une fois encore, se méfier des erreurs de saisie indétectables à l'impression. Cf. §§2, 18.5 et 20.6.
19.5. <LARGE> et principe d'économie. Le principe est exactement le même qu'avec <PETIT> (cf. §18.6) et <ITALIQUE> (cf. §20.7) : tout caractère qui appartient au mot qui se présente dans la taille <LARGE> est saisi à l'intérieur des codes de taille (mais ce n'est jamais le cas des signes de ponctuation).
20.1. Maintien général. Nous préservons partout la police italique.
20.2. <ITALIQUE> non pertinente : guillemets, chiffres, (astérisque). Cf. §§6.3, 7.3, 9.1.1 et 9.3.
20.3. <ITALIQUE> et point abréviatif, apostrophe, « traits d'union ». Rappel : le point abréviatif, l'apostrophe et le trait d'union font partie intégrante du mot et, en conséquence, on les saisit dans la foulée de l'italique du mot, sans interruption; cf. §§15.1 et 15.2. Sur la préséance du point abréviatif sur le point de ponctuation et sur le premier point de suspension, cf. §§15.4, 15.5 et 16.3. Ex. :
BON, col. dr., Rem. 2°, l. -2 : « [...] très-bon , [...] = [...] très-[ITALIQUE]bon[Italique], [...]
20.4. <ITALIQUE> et ponctuation, crochets, parenthèses. Rappel : les signes de ponctuation, les crochets et les parenthèses sont des entités indépendantes du mot mais quand ils se présentent ostensiblement en italique, on les saisit dans la foulée de la police <ITALIQUE> environnante; cf. §16.4. Sur la préséance du point abréviatif sur le point de ponctuation et sur le premier point de suspension, cf. §§13, 15.4, 15.5 et 16.3.
20.5. <ITALIQUE> et taille. Rappel : police et taille sont des attributs totalement indépendants; ils se juxtaposent donc dans tous les cas pertinents; cf. §§17.2.2, 17.3.7, 18.4 et 19.3. Sur l'ordre du codage <TAILLE> + <POLICE>, cf. §21.1.
20.6. <ITALIQUE> et codes surnuméraires. Les erreurs de saisie indétectables à l'impression sont des plus pernicieuses. C'est notamment le cas des codes surnuméraires qu'il y a danger d'introduire aux étapes de correction de la frappe.
Ex. Supposons qu'on a saisi : « Rich. Port. » [« Richelet Portatif »] en laissant le point abréviatif à l'extérieur du code [Italique] : il ne faut surtout pas corriger en insérant [ITALIQUE] et [Italique] de chaque côté du point car le logiciel lira exactement la séquence et la tiendra pour différente de la séquence correctement saisie, soit :
Les codes doivent figurer très exactement de chaque côté de la séquence logiquement complète (abréviation, mot, locution, phrase, syllabe, selon le cas) sans interruption. Il faut donc saisir comme un tout ce qui constitue des « sortes de mots ». Prendre aussi garde à ne pas introduire d'espace entre un code quelconque et le caractère qu'il précède ou suit. Ex. :
« Acad. Franç. » = Académie Française | = | [ITALIQUE]Acad· Franç·[Italique] |
« Trév. » = Trévoux | = | [ITALIQUE]Trév·[Italique] |
« Rich. Port. » = Richelet Portatif (titre) | = | [ITALIQUE]Rich· Port·[Italique] |
« Lett. Édif. » = Lettres Édifiantes (titre) | = | [ITALIQUE]Lett· Édif·[Italique] |
« Tr. d'Éduc. » = Traité d'Éducation (titre) | = | [ITALIQUE]Tr· d'Éduc·[Italique] |
« Des Font. » = Des Fontaines (auteur) | = | [ITALIQUE]Des Font·[Italique] |
20.7. <ITALIQUE> et principe d'économie. Féraud juxtapose fréquemment des références et on lit alors des suites comme la suivante : « Acad. Rich. Port. Trév. ». Nous saisissons l'ensemble de la séquence en n'activant qu'une seule fois le code <ITALIQUE>, soit :
Si un signe de ponctuation se présente en italique à la suite du nom d'auteur, on fait de même. Ex. virtuel :
Sur le point abréviatif, cf. §13.
21.1. La taille précède la police. Ex. :
Sur [TAB] en début d'alinéa, cf. §5.1 et devant la première adresse, §3.1; sur l'interruption des codes devant les signes de ponctuation, cf. §§16.4, 16.4.1, 16.4.2, 18.3, 19.2 et 20.4.
21.2. <TAILLE> + <POLICE> et principe d'économie. On respecte les séquences logiques sur lesquelles se juxtaposent les deux attributs. Ex. :
Sur le point abréviatif, cf. §13.
21.2.1. Interruption et réactivation du code <ITALIQUE>. Exemple virtuel. On peut imaginer un cas d'interruption et de réactivation d'un code, soit : la présence d'un signe de ponctuation en romain qui forcerait l'interruption de l'<ITALIQUE>. Ex. virtuel :
Nous convenons toutefois de ne pas interrompre le code <PETIT>. En d'autres termes, le code <PETIT> affecte toute ponctuation interne et la ponctuation finale d'un vers.
21.3. La position précède la taille et la police. Ex. :
BÉGUEULE, 261, deuxième citation :
Nous ne rétablissons jamais les vedettes manquantes.
Nous parlons de vedettes manquantes quand il y a assurément omission d'une vedette, notamment en l'absence totale de relation sémantique entre une sous-adresse (que nous tenons pour une « vedette dissimulée ») et la vedette (ou les adresses) figurant en tête du macro-article. Ex. :
« CÉLERI , s. m. [...] Herbe potagère
[...] »
[§2] CÉLERIER , Rich. Port. Voy. CELLERIER. »
(où cellerier : « le titre d'ofice , qu'on done dans certains Monastères [...] ».)
Intitulé des répertoires et des fichiers. Les fichiers en cours de frappe sont sauvegardés dans un répertoire FER00, ceux corrigés le sont dans les répertoires FER01 (première correction) et FER02 (deuxième correction) [28]. L'extension rappelle dans le nom du fichier l'étape à laquelle ils correspondent, soit :
FER00\A1.dc | = | 1re frappe |
FER01\A1.dc1 | = | corrections après 1re lecture |
FER02\A1.dc2 | = | corrections après 2e lecture |
Les trois états sont conservés.
Taille. Les fichiers de saisie font ~100Ko (soit : 100000 octets). Quand la saisie d'une lettre est complétée, nous chaînons les fichiers par trois; c'est dire que la post-édition se fait sur des fichiers de ~300Ko (soit : 300000 octets).
Début et fin. Un fichier peut commencer soit avec un nouvel article, soit avec une lettre de section. C'est dire que tout fichier commence soit sur le code ouvrant [TRÈS LARGE], qui précède la vedette de l'article, soit sur le code [CENTRER] (suivi du code ouvrant [EXTRA LARGE]) qui positionne la lettre de section.
Les fins de fichiers sont conséquentes.
Rappel : deux [RET] séparent les articles, celui de la fin d'article et celui d'une ligne vierge; trois [RET] signalent le changement de lettre, celui de la dernière ligne d'une lettre et ceux de deux lignes vierges. Par exemple, A1.dc se termine sur deux [RET] et A2.dc commence avec [TRÈS LARGE], mais le dernier fichier de A, supposons A5.dc se termine sur trois [RET] alors que B1.dc commence sur le code [CENTRER].
Le para-texte (dédicace, préface, table des auteurs, etc.) sera saisi mais non indexé.
[Table des matières] [Suite: Orthographe, typographie]
Notes
25. On ignorera ici le point abréviatif, peu susceptible d'accompagner une adresse, un renvoi, etc. Il reste que « ETC. » aurait pu constituer un article (ce qui n'est pas le cas).
26. Pour la même raison que le point abréviatif, on omet ici la mention des crochets et des parenthèses.
27. Les accents et les apostrophes sont occasionnellement difficiles à lire. Sur ce point, les microfiches sont plus claires que l'imprimé. Comparer :
BESOGNE, 266, §2, l. 10 : « afaires facheuses »
BIEN (adv.), 271, col. g., §8, l. 4 : « l'epée »
CANON, 351, col. g., l. 7 : « Encyclopedie »
CANONISATION, 351, col. dr., l. 6 : « outre mesure »
28. Si une troisième lecture se révèle nécessaire, nous suivrons le même modèle.